PRÉSENTATION DU CAS CLINIQUE

Présentation :

En développant le concept d’éducation thérapeutique et en s’appuyant sur l’évolution des concepts en parodontologie, il est possible de conserver beaucoup de dents avec un pronostic initial parodontal réservé. Compte tenu de ces bons résultats, il est rarement indiqué d’extraire d’emblée une dent et il est préférable d’assainir et de suivre le patient avant de préciser le plan de traitement global chez un patient atteint d’une parodontite sévère. Cette prise en charge parodontale est souvent tout à fait accessible en omnipratique et elle est le préambule à tout traitement  global et multidisciplinaire. A ce titre, l’orthodontie est un complément essentiel pour corriger les migrations secondaires aux parodontites sévères. Et, il n’y a pas de contre indication à faire un traitement orthodontique sur parodonte réduit, voir très réduit.

Lors de la prise de décision thérapeutique, le praticien se doit également de tenir compte des attentes du patients, de ses freins psychologiques et de ses contraintes financières.  La conservation de ses dents à court ou moyen terme est une solution qui peut parfois mieux lui convenir. Grâce à son accompagnement dans sa démarche de maintenance, une relation de confiance s’instaure. Le patient devient durablement acteur de santé bucco-dentaire. Enfin, en cas d’échec thérapeutique, la pose de l’implant se fera dans de meilleurs conditions, sur un parodonte assaini.

A travers quelques cas cliniques, le Dr Philippe Bidault montre comment on peut durablement permettre le maintien de certaines dents sévèrement atteinte sur l’arcade.