La pose de la digue

Omnipratique

PRÉSENTATION DU CAS CLINIQUE

Bienvenue dans cette nouvelle vidéo de la pose de la digue, présentée par le Dr Julien Molia.

ISOLATION : Mise en place de la digue

L’isolation permet d’éviter les contaminations du champ opératoire par les bactéries, l’humidité, la salive, ou le sang. Elle permet aussi de travailler sans être dérangé par la langue du patient.
La digue est donc sans hésitation le meilleur moyen d’isolation et le plus recommandé pour les collages ainsi que pour les soins endodontiques.
C’est un atout de confort et de rapidité d’exécution lorsqu’elle est posée en travail à quatre mains (avec l’aide de l’assistante dentaire) mais sa pose peut parfois paraître fastidieuse si le praticien travaille seul.
Voici une présentation des différentes étapes de mise en place de la digue :
  1. Utilisation de modèle ou gabarit (template) pour marquer sur la digue avec précision à l’endroit des perforations à réaliser.
Dans un premier temps, il faut marquer sur la digue, avec précision, l’endroit des perforations à réaliser.
Pour cela, Il est possible d’utiliser un gabarit (template en papier) qui sera visible ou pas, en fonction de l’épaisseur de la digue.
Les digues épaisses sont opaques et ne permettent donc pas de voir le gabarit, il est possible dans ce cas d’utiliser un patron en plastique appelé PACDAM.
Le PACDAM est un guide/patron qui permet de localiser l’emplacement des trous sur la digue.
C’est un accessoire qui permet, en quelques secondes, de marquer sur la digue, avec précision, l’endroit des perforations à réaliser. C’est donc un patron universel pour réaliser une digue unitaire, par quadrant ou antérieure.
Les feuilles de digue peuvent être constituées ou non de latex.
Les feuilles de digue épaisses offrent les meilleures propriétés d’élasticité et procurent une plus forte rétraction des tissus périphériques.
Une des indications des feuilles de digue fines est l’isolation d’une seule dent à traiter par exemple en endodontie.
De plus, le choix de la couleur de la digue a aussi son importance car elle fait varier la luminosité sur le site opératoire.
Les tailles de feuilles disponibles sont de 5’x5’ ou 6’x6’ (en pouces).
Le choix est lié à la taille de la bouche du patient et selon vos préférences.
  1. Perforation de la digue avec la pince à perforer :
L’objectif est d’avoir une coupe franche, dessinant un trou rond et sans ébarbure. Appuyer de manière franche et penser à effectuer une traction de la feuille de digue dans le sens opposé à celui du pointeau, pour obtenir un trou parfaitement rond.
Attention, le diamètre des perforations n’est pas standart, il dépend de chaque pince à perforer.
Ainsi, la dent porteuse du crampon mérite la perforation la plus large afin d’étirer les berges pour englober l’anneau ou les ailettes latérales du crampon. (selon la technique utilisée)
Pour toutes les autres dents à isoler, il convient toujours de privilégier la perforation la plus étroite possible. Cela offre un meilleur sertissage du collet de la dent et augmente l’espace entre deux perforations contiguës, pour une couverture plus complète de la papille interdentaire.
  1. Mise en place de la digue :
L’objectif de cette vidéo est de vous montrer 3 différentes options  de mise en place de la digue :
  • Digue avant crampon
  • Crampon avant la digue
  • Technique du parachute
Il est courant d’utiliser une isolation par quadrant, c’est à dire : une dent postérieure et deux dents antérieures par rapport à la(aux) dent(s) à traiter.

 

Le cadre

Il est appliqué de préférence au-dessus de la feuille de digue (côté praticien, c’est à dire le coté horizontal vers le menton du patient). Cela permet en particulier de disposer de l’armature du cadre pour accrocher et mettre secondairement en tension des ligatures.

Lorsque le cadre est placé à l’envers ( portion horizontal du coté du nez du patient) les ligatures trouvent un point de traction et permettent une rétraction gingivale plus apicale.

 

 Les avantages  :
  • Travailler sans être dérangé par la salive et la langue du patient.
  • Sans risque d’ingestion ou d’inhalation de produits et matériels au fauteuil.
  • Dans des conditions d’asepsie.
  • Sur un champ visuel réduit et donc être plus précis avec une fatigue moins grande.
Retrouvez le Dr Molia lors de ses congrès et plus, présents en bas de page dans « les évènements en lien ». Vous pouvez aussi la suivre directement à son cabinet via les actes proposés par notre plateforme de formations au cabinet Mentora.
N’hésitez pas à poser vos questions dans les commentaires à droite de la video et bon visionnage !

DATE DE SORTIE : 25/11/2021

MENTOR : Dr Julien Molia

Visiter gratuitement
*abonnement mensuel sans engagement et résiliable à tout moment