PRÉSENTATION DU CAS CLINIQUE

L’avènement du collage en dentisterie a bouleversé les concepts traditionnels, mécaniques, biologiques et esthétiques.
Dans le passé, le chirurgien-dentiste recherchait la rétention des matériaux en réalisant des préparations mutilantes, avec des boîtes, des contre-dépouilles, des queues d’aronde. Grâce à l’adhésion, la dentisterie est devenue moins invasive et plus esthétique. Le collage exige néanmoins des conditions opératoires rigoureuses. Il nécessite la mise en place d’un champ opératoire étanche et le strict respect des protocoles d’adhésion.
A travers ce cas clinique, nous reverrons ensemble quels sont les critères de succès pour la réalisation de composites postérieurs afin d’obtenir des restaurations fiables et reproductibles au quotidien.

Etapes cliniques:

1. Anesthésie
2. Champ opératoire : Digue, ligatures
3. Dépose des amalgames
4. Curetage des lésions carieuses en s’aidant d’un révélateur de caries
5. Polir les limites pour ne pas avoir des petits fragments d’émail fragilisés qui pourraient se casser par la suite et nuire à la pérennité du joint
6. Sablage
7. Matrice
8. Mise en place du système adhésif
9. Montage du composite postérieur

Utilisation d’un protocole simplifié pour un gain de temps sans pour autant compromettre la longévité de la restauration. Le protocole consiste à commencer la reconstruction par la reconstitution des murs proximaux de composite. Apres photopolymérisation, on se retrouve dans une configuration de classe 1. La rétraction de polymérisation est ainsi gérée en un nombre réduit d’étapes.

10. Sculpture et modelage des cupides
11. Maquillage pour combler éventuels défauts
12. RePhotopolymérisation sous glycérine afin d’optimiser la polymérisation de la couche de surface en la privant de son contact avec l’oxygène ambiant
13. Finition et Polissage: protocole classique avec Cupule brownie, Cupeenie, Sof-lex (R) Pop On 3M ESPE
14. Dépose de la digue
15. Réglage de l’occlusion